Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LORGNETTE ALSACIENNE
23 septembre 2017

LACHER DE BALLONS DE 28 JUILLET 1957 ?

E3BEF15A-58D5-44A9-9649-1935B37F9377

 S'informer, s'informer et constater que ce que vous pensiez connaître de ce pan d'histoire était bien peu de chose vis à vis de ce qui est ici révélé par Jean-Laurent VONAU;

A ne pas manquer "  En guise de conclusion " page 185.

 

1940-1944 : un livre raconte la triste histoire du camp de Schirmeck - France 3 Grand Est

Il a beau avoir étudié l'histoire de Vorbrück-Schirmeck pendant plus de dix ans, l'historien alsacien Jean-Laurent Vonau n'en revient toujours pas. Sur les lieux du premier camp nazi de l'Alsace annexée, presque tout a disparu. Seules subsistent une plaque apposée sur l'ancienne kommandantur et la "rue du Souvenir".

http://france3-regions.francetvinfo.fr

Quelles sont les raisons du choix retenu pour présenter aux petits que nous étions une vue du Camp d'internement !

Cette carte est tombée de l'autre côté de la frontière. Une bonne âme n'a pas hésité un instant à faire plaisir à son expediteur !

Cette carte m'est revenue ? Je ne comprends pas le choix de l'image retrouvée d'une drôle de façon !

 

IMG_3126

IMG_3127

http://www.lalsace.fr/bas-rhin/2014/11/27/sur-les-traces-du-camp-fantome

Sur les traces du camp fantôme

Ce qui reste du camp de concentration du Struthof est, à juste titre, sanctuarisé. Le " camp de sécurité " de Schirmeck-La Broque a, lui, été éradiqué. Un lotissement l'a remplacé : on roule sur ses traces sans rien soupçonner de ce passé.

http://www.lalsace.fr

 

Le camp de Schirmeck, par Gerard - Résistance et Déportation dans la vallée du Rabodeau

Le camp de Schirmeck-La Broque , Schirmeck Vorbrück pour les Allemands, fut un autre Drancy, Compiègne... Mais il fut d'abord un Sicherungslager (...)

http://www.resistance-deportation.org

 

Camp-de-Schirmeck-La-Broque

AJPN - anonymes, Justes et persécutés durant la période nazie dans les communes de France

http://www.ajpn.org

 

Site de l'ancien camp de Schirmeck-Vorbrück

S'il ne reste que peu de traces du camp d'internement, intégralement démonté après la libération entre 1954 et 1960, la rue du Souvenir abrite toujours le bâtiment de la " Kommandantur " du camp construite en 1943. Aujourd'hui propriété privée, seule une plaque apposée sur la façade rappelle la page d'histoire qui s'est écrite en ces lieux.

http://valleedelabruche.fr

 

GRÂCE À AERIA LES APRIORIS DE CERTAINS AU SUJET DES ALSACIENS - LORRAINS N'ONT PLUS LIEU D'ETRE - LORGNETTE ALSACIENNE

laresistancedesalsaciens Chargé d'études pour l'Association pour des études sur la Résistance intérieure des Alsaciens (AERIA). INTERVENTION AU NOM DE L'AERIA AU MUSEE DE LA CHARTEUSE A MOLSHEIM VENDREDI 29 SEPTEMBRE 2017. Je vous adresse tout d'abord le bonjour de notre présidente Marie GOERG-LIEBY. Pour moi, Molsheim est une ville liée à la notion de Résistance.

http://strebjeanclaude.canalblog.com

 

3000 Reichmarks de récompense pour dénoncer à l'envahisseur un stratège alsacien: - LORGNETTE ALSACIENNE

3000 Reichmarks de récompense pour dénoncer à l'envahisseur un stratège alsacien: Martin Winterberger révèle son parcours avec ses camarades, combat contre l'ennemi. Poignant le chapitre " La seule évasion réussie depuis le camp du Struthof ", triste lieu d'exécution en plein vent du nord, en altitude, loin de tout regard et érigé par les détenus, y inclus la voie d'accès que les détenus foulaient pour beaucoup lors de leur venue presque pieds nus !

http://strebjeanclaude.canalblog.com

 

Ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof

Le 1er mai 1941, au lieu-dit " le Struthof ", les nazis ouvrent un camp de concentration, le Konzentrationslager Natzweiler (KL*-Natzweiler). Le camp central, seul camp de concentration présent sur le territoire français actuel, est situé en ce qui était alors l'Alsace annexée.

http://www.struthof.fr

L'exemple d'une jeune fille devenue adulte qui remue ciel et terre et qui nous fait découvrir un pan de l'histoire inconnue pour bon nombre d'entre nous. Merci à elle pour son attention lors de sa conférence du 08/09/2018 à Schirmeck et de la soirée à Ranrupt: claire.audhuy@gmail.com 

Rodéo d'âme

Eldorado Terezín Pour faire entendre, sur le site du Struthof, une pièce de théâtre écrite en déportation par un enfant de 14 ans, la compagnie strasbourgeoise Rodéo d'âme prend ses quartiers éphémères dans la vallée de Schirmeck (67) à partir du 23 août.

http://www.rodeodame.fr

 

L'incroyable histoire de la pièce de théâtre écrite dans un camp de concentration par un enfant

C'est une histoire incroyable, du genre des bouteilles à la mer qui trouvent leur destinataire. En 2009, Claire Audhuy travaille sur une thèse sur le théâtre dans les camps de concentration nazis pour l'Université de Strasbourg.

https://www.rue89strasbourg.com

 

Claire Audhuy - Magazine Poly

Directrice artistique de l'association et de la compagnie Rodéo d'âme, cette jeune doctorante et metteuse en scène porte Des Voix dans la nuit, cycle de rencontres sur les derniers témoins et l'art dans les camps nazis et vichystes.

http://www.poly.fr

 

 Les DNA :

 

Anne Fluck a passé six mois dans le camp de Vorbruck-Schirmeck. Elle était affectée à la buanderie. hoto DNA - Denis BETSCH

Anne Fluck est l’un des derniers témoins vivants du camp nazi de Schirmeck-La Broque. Si les souvenirs de ses six mois de captivité s’envolent progressivement, cette Colmarienne de 99 printemps garde en elle un profond sentiment d’insécurité hérité de ces heures sombres.

Elle s’est avancée fébrilement, soutenue par son fils et une dame. Puis, elle a fortement pensé à son mari et déposé une rose blanche devant la stèle mémorielle du camp de Schirmeck-La Broque. Dans ce lieu de triste mémoire, dont il reste peu de traces mais qui a brisé près de 15 000 Alsaciens-Mosellans, Russes et Polonais, Anne Fluck a passé six terribles mois. Condamnée à l’internement par soif de liberté et de résistance, par amour pour Jean-Jacques Fluck.

Jusqu’en mars 1942, Anne née Baradel avait toujours échappé aux griffes nazies. En lien avec un jeune homme de son village travaillant dans une usine de Fribourg qui utilisait des prisonniers militaires français, cette habitante de Lapoutroie a commencé, très tôt (en 1940), par faire passer clandestinement du courrier par la frontière vosgienne. « Je voulais être utile, faire quelque chose. Alors, je cousais les lettres dans la doublure du manteau. »

Puis, Anne, à peine 20 ans, passe à la vitesse supérieure. Malgré les patrouilles fréquentes et la proximité de douaniers allemands, elle cache dans la ferme familiale, et avec l’assentiment de ses parents, des prisonniers. L’attente durait généralement deux-trois jours, avant de partir, à la nuit tombée, pour six km d’ascension vers le col du Bonhomme. « C’était pas du gâteau », complète la passeuse, en se remémorant la raideur de la pente et la peur qui la traversait. « D’autres passeurs avaient été arrêtés dans le secteur, mais je voulais que les prisonniers retrouvent leur famille. »

Combien ont été libérés ? Anne Fluck ne sait plus.

Elle ne sait pas non plus combien de vies celui qui allait devenir son mari, lui aussi passeur par le Col de Sainte-Marie aux Mines, a sauvées. Jean-Jacques Fluck s’était engagé en 1938 dans l’Armée Française. A 20 ans, il combattait dans la poche de Dunkerque avant d’être renvoyé en Alsace (devenue allemande) et de rentrer dans la Résistance. Lors d’une fête d’été au Haycot (lieu-dit entre Sainte-Marie aux Mines et Lapoutroie), à la Pentecôte 41, il tombe sous le charme d’Anne. « On était des jeunes fous », sourit-elle, avec tendresse.

Les deux amoureux veulent partir. Se marier, en France libre, puis rejoindre Londres. En mars 1942, Anne et Jean-Jacques grimpent dans un train. Mais ils se font attraper, en tant qu’Alsaciens qui fuient la zone annexée, au poste frontière de la ligne de démarcation, près de Dijon.

Le couple transite par les geôles de Dijon, Metz, Saverne et Strasbourg avant d’arriver à Schirmeck, en avril 42. « Je savais où on arrivait. J’avais déjà entendu vaguement parler du camp. » Anne est affectée à la buanderie. « Je repassais les vêtements des hommes pour brûler les poux. » La soupe qui ressemblait à une eau chaude où flottaient quelques filaments de légumes, la lessive sans savon et dans l’eau froide, la douche collective, la gale dans les baraquements, l’appel aux aurores et dans le froid, les privations : malgré cela, la rescapée estime « avoir eu de la chance. J’ai eu un traitement un peu moins dur que les Russes et Polonaises. Et que mon mari. En tant qu’ancien de l’armée française soupçonné d’espionnage, il a tout pris sur lui. Il a dit que l’idée de gagner la France libre venait entièrement de lui et qu’il m’avait entraîné dans cette aventure. » Torturé par la Gestapo, tabassé pendant les interrogatoires, passé par le cachot, il devait également casser des cailloux à la carrière, pour les chemins de fer. « C’était très dur. Je l’apercevais de loin. »

L’espoir de retrouver la liberté ? Anne ne l’a jamais perdu. Malgré la solitude (« tout le monde se méfiait de tout le monde »), « j’espérais que la guerre se termine bientôt et que nous la gagnerions. Il le fallait. » Le salut viendra pour elle d’une pétition lancée par ses parents et le maire de Lapoutroie, réclamant le retour de la jeune fille pour le travail au champ.

En septembre 42, Anne rentre enfin à la maison. Sur la table de la cuisine, une omelette et du lard l’attendent. « J’étais tellement sous-alimentée que je ne les ai pas supportés. »

Anne reprendra doucement pied. Mais sa joie est ternie par la captivité de son fiancé qui s’éternise. Le calvaire à Schirmeck durera jusqu’en juin 43. Mais la guerre n’est pas finie. Passé par le Reichsarbeitsdienst (service du travail obligatoire), Jean-Jacques Fluck est ensuite incorporé dans la Kriegsmarine et envoyé en mer du Nord.

Lors d’une permission pour Fribourg en septembre 44, il déserte, prend un train pour l’Alsace, saute peu avant Lapoutroie et frôle la mort à quelques encablures de l’arrivée (en tenue de soldat allemand, il faillit se faire tuer par des résistants). « Il est 5h du matin. Mon père frappe à la porte et m’annonce que mon ami est là. Je croyais rêver, c’était incroyable. »

Amaigri (il faisait 37 kg à la sortie du camp de Schirmeck), épuisé ; Jean-Jacques restera caché jusqu’à la libération de Lapoutroie fin 44. « Qu’est-ce qu’on les a attendus ces Américains… »

Le 20 avril 1945, les deux amoureux se marieront enfin, à Colmar. Mais quelques jours plus tard, les sueurs froides gagnent de nouveau Jean-Jacques Fluck alors qu’il se rend à Besançon pour régulariser sa situation et se faire démobiliser. Considéré comme prisonnier allemand, il séjournera derrière les barreaux pendant quelques jours…

Enfin, vient le temps de la reconstruction physique et mentale. Les fantômes du passé, la fatigue ; « on ne voulait pas y penser. On ne voyait que l’avenir en face. Trouver un logement, avoir une situation, fonder une famille. » Le couple s’installera à Colmar en 1947. Un an plus tard, Marie-Anne voit le jour, puis Bernard en 1956. Mais les séquelles de ces années de sévices et privations ne s’effaceront jamais totalement. Anne élèvera ses enfants et gardera « une sensation de peur permanente ».

L’ancienne déportée est revenue deux fois sur les lieux de son internement. La première, c’était il y a plusieurs décennies, en compagnie de son mari (disparu en 1999). « Je n’ai pas compris pourquoi ils avaient tout détruit et effacer la mémoire des prisonniers ». La seconde, c’était le 13 octobre dernier ; jour de la reconnaissance officielle du drame du camp de Vorbruck-Schirmeck. Mais celle qui fêtera en décembre ses 99 ans reste définitivement pudique et modeste sur ces heures sombres. De même qu’elle cache vite la barrette de sept médailles (dont la Légion d’honneur à titre militaire) accrochée à la boutonnière.

Avec ses cheveux blancs tirés en arrière et son regard doux, Anne Fluck est de ceux qui vous remercient de l’avoir écoutée. Alors que, dans le fond, c’est elle que l’on ne remerciera jamais assez.

(*) Anne Fluck a reçu la Légion d’honneur à titre militaire, la Médaille militaire, la Croix de guerre 39-45 avec palme, la Croix du Combattant 39-45, la Médaille du Combattant volontaire de la Résistance, la Médaille des Passeurs, la Médaille de la reconnaissance de la Nation.

Publicité
Publicité
Commentaires
S
Merci à Mr A TROESTLER et aux AMIS DE ROSHEIM qui nous ont permis, à nous jeunots, de dialoguer avec Mr J-L VONAU lors de la conférence du 05 octobre 2017. Je n’oublierai pas le temps qui nous a été accordé en cette soirée pour tenter de nous éclairer de ce que nos parents ont du endurer pour protéger les leurs.
Répondre
LORGNETTE ALSACIENNE
  • Observations d'un jour. Citoyen dans un monde bouleversé souhaitant conserver une démocratie où la civilité serait à nouveau enseignée dès le plus jeune âge pour que le vivre ensemble soit conservé comme la majorité le souhaite au plus profond de nous tous
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 102 236
Albums Photos
Pages
LORGNETTE ALSACIENNE
Derniers commentaires
Newsletter
Publicité