Sourd pour avoir tout ignoré de ce que l’on lui avait bien prédit
Et qu’en est il de nos salles de cinéma que l’on croirait toutes destinées au malentendants ?
Des DNA:
... « Les salles de spectacle, mais aussi…
Tous les lieux diffusant des sons amplifiés sont concernés par ce décret. Il ne concerne donc pas que les salles de spectacle, mais aussi les festivals en plein air, les cinémas, les restaurants ou les bars.
Sont ainsi tenus pour coresponsables de son application l’exploitant du lieu, le producteur et le diffuseur.
Il impose aussi, pour les salles de plus de 300 places, un enregistrement en continu des niveaux en décibels pondérés A, mais aussi en dB (C), mesure des basses fréquences (limitées elles à 118 sur 15 minutes).
Ces enregistrements sont à conserver six mois. Durant le spectacle, l’affichage des niveaux doit être assuré à la console afin d’informer le public du volume sonore auquel il est exposé.
« 102 décibels, c’est encore trop ! »
« Des crêtes à 102 décibels, c’est encore trop fort.
D’un point de vue de santé publique,
il aurait fallu descendre à 90,
peut-être 95 pour ménager certains adeptes du déferlement sonore qui auraient trouvé trop excessive la baisse de 105 à 90. »
Ancien ingénieur du son, acousticien travaillant dans un cabinet strasbourgeois, Loïc Sturm rappelle que dans son premier métier, les seuils tournaient autour de 79 et 83 db (A).
« Il est vrai que j’avais les oreilles plongées dans le son durant toute une journée, ce qui n’est pas le cas de spectateurs à un concert.
La durée d’exposition au son est un facteur aggravant de troubles auditifs »,
précise-t-il avant de s’étonner de voir « des séances de cinéma pour enfants adopter des niveaux sonores plus bas alors que l’oreille d’un adulte est construite de la même manière et se révèle aussi fragile ».
De 105 à 102 décibels, le public percevra-t-il la différence ? « Normalement oui. C’est à partir de trois décibels qu’une oreille perçoit le changement. »
....... « « Nous proposons à nos musiciens des pare-sons individuels et des bouchons personnalisés qui filtrent le son », explique Marie Linden, directrice du philharmonique, qui reconnaît néanmoins que les atteintes auditives constituent un vrai risque professionnel. Il est encore amplifié lorsque les musiciens abordent le répertoire lyrique et se retrouvent dans la fosse de dimension réduite de l’Opéra de Strasbourg. Ils y sont alors les uns sur les autres.
Quant aux bouchons d’oreilles, il préfère ne pas en mettre : « J’ai besoin d’être en prise directe avec le son ». Avant de signaler un paradoxe :
« Les musiciens qui portent des bouchons ont tendance à jouer plus fort puisqu’ils s’entendent moins. Du coup, ceux qui n’en ont pas se mettent à leur niveau. Le résultat, c’est que tout le monde joue plus fort......... »
http://www.ecosociosystemes.fr/acoustique_nuisances_sonores.pdf
https://www.daikin.fr/fr_fr/faq/what-is-sound-pressure-sound-power-.html