Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LORGNETTE ALSACIENNE
16 février 2021

CPL ou courant porteur en ligne, téléphonie mobile, Employer les justes mots

B3F52EEE-7195-430D-A919-AC972612157D

La rigueur de la terminologie que nous transmet aimablement DUPREZ P, PRIARTEM

electrosensibilité, electrosensitivité et Sicem



GLOSSAIRE

- _électrosensibilité_ : tout l'univers du vivant est
électrosensible. C'est une caractéristique de réceptivité de
l'organisme humain par un ou plusieurs de nos 5 sens mais elle n'est pas
assimilable au ressenti qui est défini par la sensitivité (voir
ci-après). L'électrosensibilité n'est pas une maladie.

- _électrohypersensibilité_ : seuls quelques individus le sont et ceci
est génétique (sourciers comme d'autres hypersensibilités telle que
l'oreille absolue, etc.). C'est le gradient le plus élevé de
l'électrosensibilité dont l'accuité se déplace sur une échelle
allant du - au +. L'électrohypersensibilité n'est pas une maladie.

- _électrohypersensitivité_ : elle représente la réaction d'un
organisme perceptible au niveau de l'un ou plusieurs des 5 sens face à
un événement (stimulus) extérieur de nature
électrique/électromagnétique et elle décrit l'amplitude de cette
réaction. Les électro-hypersensibles y sont forcément sujets mais
également toute autre personne devenue réceptive en raison d'une
pollution de leur organisme (par exemple aux métaux lourds).
L'électrohypersensitivité n'est pas une maladie.

- _SICEM_ : syndrome en 3 phases se développant à la suite d'une
certaine durée d'exposition aux champs électromagnétiques et
évoluant en phase 3 (si l'exposition à la pollution se prolonge) sur
des pathologies graves. La durée d'exposition nécessaire à
l'appartition d'un SICEM apparaît plus courte pour les
électrohypersensibles et des personnes devenues réceptives à cause
d'une pollution de leur organisme par des métaux lourds - et ces
personnes le vivent en douleur - que pour les non-électrohypersensibles
qui le vivent sans rien ressentir et que l'on diagnostique
généralement trop tard lors du franchissement d'un seuil pathologique
irréversible. Le SICEM n'est pas une maladie.

QU'EST-CE QUE LE SICEM ?

Le SICEM n'est pas récent : il est connu depuis 1942 sous le nom de
"Syndrome des micro-ondes [1]", pathologie observée chez les soldats
américains qui utilisaient les radars.

Le SICEM correspond à l'ensemble des symptômes provoqués par une
exposition prolongée aux champs électromagnétiques, principalement
ceux des micro-ondes de la téléphonie mobile. Il comporte plusieurs
phases de développement (c.f. : rapport du Pr Dominique BELPOMME -
ARTAC - Avril 2010  [2]) et des symptômes relativement variés selon
les individus, mais présentant des caractéristiques communes
d'asphyxie de l'organisme humain.

A partir de sa phase 2, le SICEM traduit un dérèglement métabolique
de l'organisme pouvant déboucher en phase 3 sur des pathologies graves.
Ce syndrome est évolutif sur 10-15 ans en fonction de la durée
d'exposition des individus à ces micro-ondes.

Certains parlent de l' «EHS» comme d'une maladie. Ne nous y trompons
pas : le terme anglais «Electrohypersensitivity» signifie
«électrohypersensitivité» et non «électrohypersensibilité». Si
l'électrohypersensitivité était une maladie, les symptômes sensitifs
ne disparaîtraient pas dès que la source de pollution
électromagnétique disparaît. De même si l'électrohypersensibilité
était une maladie ou une "affection" (comme certains le prétendent),
tout le monde devrait contracter cette "maladie" ou cette "affection" !
Or on s'aperçoit chez les animaux que l'électrohypersensibilité est
une caractéristique apparaissant avec l'amélioration génétique.
Peut-on alors dire que l'électrohypersensibilité serait une
caractéristique des individus plus évolués génétiquement ? Cela
semblerait bien être le cas !

La (les) pathologie (s) apparaît en phase 3 du SICEM qui, lui, comporte
une première phase pouvant être sensitive. Nous disons bien "pouvant
être" car de nombreux cas de SICEM apparaissent sans phase sensitive et
le diagnostic se fait malheureusement trop tard.

Par ailleurs, beaucoup de personnes limitent la description du SICEM aux
réactions d'hypersensitivité de leur corps et assimilent donc
l'électrohypersensitivité au SICEM.
Mais les réactions d'hypersensitivité ne sont pas suffisantes pour
affirmer qu'une personne a contracté un SICEM.

Le SICEM peut être considéré comme tout syndrome débouchant sur des
pathologies - et non l'électrohypersensibilité - comme un handicap
environnemental. Cependant le handicap environnemental n'est pas reconnu
en France. Certaines personnes ont fait une demande auprès de la MDPH
de leur département et ont obtenu l'unique statut d’handicapé
existant sur notre territoire. Mais considérant l'évolution de notre
société, nous ne saurions recommander la demande de ce statut pour
deux raisons essentielles : ce statut ne sera plus forcément
accompagné d'une allocation, faute de subsides de l'Etat, et par
ailleurs il est à craindre que la dérive s'amorçant actuellement,
consistant à considérer certains handicaps comme étant un état de
"fin de vie", ne se généralise à toutes les formes de handicaps ...

LA RIGUEUR D'UNE TERMINOLOGIE

L'emploi d'une terminologie rigoureuse est d'une importance fondamentale
dans le domaine biologique. Sous un terme se trouve un concept. En
matière scientifique, c'est un concept scientifique. Et la rigueur en
la matière permet d'éviter des contresens dans la compréhension des
concepts.

Ainsi l'appellation « Electro-Hyper-Sensible » pour le sigle EHS
(électrohypersensitif), pour quelqu'un qui souffre des ondes, a été
utilisée par les premières personnes atteintes d'un SICEM (Syndrome
d'Intolérance aux Champs ElectroMagnétiques) mais n'ayant pas de
connaissance en biologie et confondant ressentis et origine des
ressentis. Elle est aujourd'hui reprise par les opérateurs qui ont
intérêt à ce que les plaintes des personnes EHS dans les champs
électromagnétiques de la téléphonie mobile soient liées à des
tares inhérentes à ces personnes ("problèmes psychiatriques",
"dysfonctionnement du système nerveux", etc., comme on a souvent
entendu proclamer du côté des amis des lobbies ...).

_C'est pour cette raison que le Pr Dominique BELPOMME (__ARTAC_ [3]_) a
créé le terme SICEM qui est repris dans plusieurs pays du monde à
présent._

_Dans une lettre (du 24 octobre 2012) qu'il adresse à la future
présidente de l'AFM-SICEM, la remerciant pour l'action qu'elle mène,
il insiste sur cette distinction et écrit ces lignes :_

_" Ainsi parler d’électrohypersensibilité c’est derechef
culpabiliser le malade, soit parce qu’il est génétiquement
"condamné" à ne pas tolérer les champs électromagnétiques, soit
parce qu’il a abusé du portable, du DECT ou de l’ordinateur, et
donc que l’excès d’exposition lui incombe._
_Les ONG qui n’ont pas compris cette différence essentielle et qui de
ce fait, continuent à mettre en exergue l’électrohypersensibilité,
autrement dit à clamer partout que les malades sont des EHS, ne se
rendent pas compte qu’ils contribuent à faire exactement l’inverse
de ce qu’il conviendrait de faire. En faisant cela, ils incitent les
pouvoirs publics à ne pas prendre des mesures de restriction et_ _de
protection concernant la pollution électromagnétique, puisque les
malades dits "EHS" sont considérés être atteints d’anomalies
naturelles, pour lesquelles on ne peut rien, si ce n’est au plan
médical leur procurer une consultation de psychiatrie ! "_

Les Anglophones font bien la différence entre
«electrohypersensibility» et «electrosensivity» ou
«electrohypersensitivity» ou encore  «electromagnetic
hypersensitivity». Les Allemands, quant à eux, ont adopté le terme de
EMF Syndrom (Elektro-Magnet-Felder Syndrom).
La traduction française d' «électrohypersensibilité» à partir du
terme anglais «electrohypersensitivity» est fausse et très dangereuse
car elle glisse vers des dérives qui consisteraient à considérer la
sensibilité comme étant une tare, voire une maladie puisqu'elle serait
liée à une souffrance. _L'équivalent français du mot anglais est en
toute rigueur : «électrohypersensitivité»_.

La Science de l'écologie, donne une excellente définition de la
sensitivité par rapport à la sensibilité :
_« La sensitivité, et non la sensibilité, réfère à l'amplitude de
réaction d'un système face à un évènement extérieur. »_ (Source
[4])

Il est plus usuel, en écologie, de définir les concepts et la
terminologie de manière rigoureuse car les impacts environnementaux
nombreux bouleversent le fonctionnement des écosystèmes, ce qui touche
plus particulièrement les naturalistes, l'être humain étant
malheureusement, à notre époque, moins protégé que les animaux et
les plantes rares...

UN PEU DE SCIENCE...

Dans l'espèce humaine, la sensibilité est un état général de la
personne. On parle de sensibilité somatique pour celle qui concerne la
peau, les muscles, les os, les tendons et les articulations. Les autres
sensibilités portent sur la vision, l'audition, le système
vestibulaire (de l'oreille interne sensible aux changements de position
de la tête) et la sensibilité chimique. Pour qu'il y ait un ressenti
chez la personne, il faut qu'il y ait des récepteurs sensitifs. Ces
récepteurs peuvent répondre à des stimulations mécaniques,
thermiques, chimiques ou électriques. Mais toute partie sensible du
corps humain ne produira pas pour autant des réactions sensitives sous
l'action de stimuli : par exemple le foie, organe très important du
corps humain, ne possède pas de récepteurs sensitifs ... donc dire
qu'on a « mal au foie » est une erreur puisque l'on ne ressent rien au
niveau du foie quand celui-ci est malade.

La sensibilité chimique porte sur le goût et l'odorat. Il existe des
individus qui n'ont pas du tout d'odorat (cela s'appelle l'anosmie). Il
s'avère que ces individus présentent des anomalies génétiques sur le
chromosome X ainsi que sur les chromosomes 8 et 20, ce qui peut
engendrer un syndrome de Kallmann. Ce syndrome est une pathologie se
manifestant par l'absence de formation des bulbes olfactifs ainsi que
par celle de régions du cerveau intervenant dans la régulation des
hormones sexuelles. (Source : Physiologie humaine, Widmaier et al.,
2013, éditions Chenelière Education-Canada et Maloine-France).

On peut ainsi se poser les questions suivantes :
l'électrohypersensibilité qui semblait exister chez les premiers
hommes dotés de capacités naturelles d'orientation, ne se serait-elle
pas perdue par suite de modifications voir d'altérations du génome ?
Ainsi, en extrapolant : serait-il possible de parler de pathologie chez
les personnes ne présentant aucune électrohypersensibilité qui est
une capacité naturelle d'alerte et de défense d'un corps humain ? Les
travaux de la Recherche scientifique apporteront certainement des
réponses sur ces questions dans un proche avenir.
C'est la raison pour laquelle il est d'autant plus absurde de prétendre
aujourd'hui que l'électrohypersensibilité serait une maladie alors que
la réponse scientifique ne serait-elle pas plutôt de dire que
l'absence d'électrohypersensibilité serait une pathologie due à une
altération du génome ?

Quelle que soit la réponse à ces questions, il est intéressant de
lire que l'Université populaire de Lausanne en Suisse vient de prouver
que l'hypersensibilité naturelle est une réalité, que des personnes
naissent et meurent en étant hypersensibles, qu'elles sont tout-à-fait
normales et qu'elles possèdent même un haut potentiel supérieur à la
normale (Écouter l'émission [5]).

L'EHS est définie par les anglosaxons par "électrohypersensitivity" et
à tort par "électrohypersensibilité" par les Français (voir le
glossaire dans la rubrique Terminologie utile [6]). Nous définirons
donc d'une part "l'électrohypersensibilité" et d'autre part
"l'électrohypersensitivité" puis ensuite le "SICEM".

QU'EST-CE QUE L'ÉLECTROHYPERSENSIBILILITÉ ?

La sensibilité fait partie du monde animal (espèce humaine incluse).
L'hypersensibilité est une sensibilité plus aiguë.

L'électrohypersensibilité est une sensibilité plus forte à
l'électricité que certains individus ont de manière naturelle
(génétique) dans leur corps. L'électrohypersensibilité est donc une
sensibilité très aiguë aux champs électriques et
électromagnétiques les plus faibles soient-ils. Ce n'est ni une
maladie ni une affection. Ce n'est pas non plus un handicap.

EXPLICATIONS ET EXEMPLES

On peut comparer l'électrohypersensibilté congénitale à l'oreille
absolue chez un musicien dans un autre domaine sensoriel.
L'hypersensibilité est un don utile qui se concrétise par exemple par
la capacité à détecter des sources : sourcier. L'hypersensibilité
porte également sur de nombreux autres paramètres : l'ouïe, le goût,
l'odorat, etc, et ne se réduit pas seulement à
l'électrohypersensibilité. Les hypersensibles sont des personnes
dotées d'un haut potentiel supérieur à la normale.

Quand il y a contamination aux métaux lourds, rendant des personnes
plus sujettes aux agressions électromagnétiques, on ne pourra pas
parler d'électrohypersensibilité qui, elle, n'est que génétique. On
englobera donc de préférence toutes les personnes réagissant
sensitivement aux champs électro-magnétiques sous le terme
d'électrohypersensitivité.

Les personnes électrohypersensibles - présentant une
électrohypersensibilité - exposées aux champs électriques et
électromagnétiques sont comparables aux blonds et aux albinos exposés
aux rayons solaires. Suivant la durée d'exposition :

·        Au soleil : les blonds et albinos attrapent des coups de
soleil avant les bruns ;

·        Aux champs électromagnétiques : les électrohypersensibles
contractent un SICEM (Syndrome d'Intolérance aux Champs
ElectroMagnétiques) plus rapidement que les non-électrohypersensibles.


MAIS : au-delà d'un certain seuil d'exposition propre à chaque
individu, un brun contractera un cancer de la peau sans coup de soleil
préalable ; de même un non-électrohypersensible contractera un SICEM
(avec évolution sur un cancer ou autre pathologie lourde) sans signe
sensitif avant-coureur.

Les ondes de la téléphonie mobile et de l'internet sans fil (Wifi,
Wimax) sont TOXIQUES pour tous, électrohypersensibles,
électrohypersensitifs ou non (rapport d'experts internationaux
indépendants BioInitiative [7]).

Les électrohypersensitifs sont la partie émergée de l'iceberg d'un
scandale sanitaire, une alerte révélant un état de grave pollution
électromagnétique de tout notre environnement. Les Pouvoirs Publics
français devraient réagir face à cette alerte.


https://we.tl/t-0vs4zDR0EC



Links:
------
[1] http://www.next-up.org/pdf/Le_syndrome_des_microondes.pdf
[2] https://www.afm-sicem.fr/images/images/pdf/Rapport%20Pr%20Dominique%20Belpomme%20-%20le%20SICEM.pdf
[3] http://www.artac.info/
[4] http://www.aquaportail.com/definition-5917-sensitivite.html
[5] http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/le-12h30/4871975-un-suisse-sur-cinq-est-hypersensible-10-05-2013.html
[6] https://www.afm-sicem.fr/terminologie-utile.html
[7] http://www.bioinitiative.org/

Publicité
Publicité
Commentaires
LORGNETTE ALSACIENNE
  • Observations d'un jour. Citoyen dans un monde bouleversé souhaitant conserver une démocratie où la civilité serait à nouveau enseignée dès le plus jeune âge pour que le vivre ensemble soit conservé comme la majorité le souhaite au plus profond de nous tous
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 102 290
Albums Photos
Pages
LORGNETTE ALSACIENNE
Derniers commentaires
Newsletter
Publicité