Rhenalu ou Constellium, toujours aussi bon
" ....... Au stade du recyclage : les boîtes boisson usagées en alu sont déposées dans le four rotatif.
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Au stade du recyclage : les boîtes boisson usagées en alu sont déposées dans le four rotatif.
Cette « constellation » d’usines dédiées à l’aluminium est devenue indépendante en 2011 après avoir été cédée par Rio Tinto. Une nouvelle étape pour l’unité de Neuf-Brisach. Créée en 1967 sous le nom de Cégedur, elle est devenue Pechiney-Rhenalu, puis a fusionné avec Alcan, ensuite absorbé par Rio Tinto.
« 2014 marque un grand moment de la vie du groupe. Cette année-là, il a acquis Muscle Shoals, aux États-Unis. Cela nous a ouvert le marché nord-américain du boîtage boissons », souligne Willem Loué, directeur de l’usine de Neuf-Brisach. Constellium a aussi créé Bowling Green, une société qui possède une ligne de finition automobile. Les produits laminés, envoyés aux constructeurs, deviennent capots, hayons ou encore portières.
Pour l’entreprise alsacienne, c’est 2016 qui restera dans les annales. Elle inaugurait alors sa deuxième ligne de finition automobile, un investissement de 180 millions d’euros. « C’est un élément structurant qui nous a permis de renforcer notre position sur le marché de l’automobile en Europe. » En 2020, l’usine de Neuf-Brisach a obtenu la certification ASI (Aluminium Stewardship Initiative) pour ses efforts en matière de développement durable et de gouvernance. « Beaucoup de nos clients nous le demandent. »
Après la première vague de la crise sanitaire, la situation est quasiment revenue au niveau initial. « Notre carnet de commandes est plein jusqu’à la fin de l’année. » L’entreprise livre notamment des capots, des portes arrière et des ailes pour la nouvelle Audi e-tron GT.
Constellium a choisi de mettre en œuvre de nouvelles techniques « innovantes et responsables ». En 2020, à Neuf-Brisach, le four à fusion de la fonderie, alimenté au fuel, a été remplacé par un autre, qui fonctionne au gaz. Willem Loué se félicite de son « impact beaucoup moins fort sur l’environnement ». Un autre système va être mis en place : le Smartmelt, une technologie d’aide à la conduite des fours. « C’est un peu comme un GPS en voiture. On commande à l’ordinateur de faire tel alliage avec telle matière et il calcule le cycle optimal. Là aussi, on diminue la durée du cycle et la consommation d’énergie. »
Des études ont également été menées avec le centre de recherches de Voreppe, en Isère, pour réduire les rejets de composants volatils induits par la combustion des canettes en aluminium. Autre initiative : le partenariat noué entre Constellium, le groupe Renault, l’ESI Business School, l’Université de Lorraine et l’Institut de Soudure. « Ce projet ISA 3 vise à optimiser les pièces automobiles. » Il s’agit de définir précisément la teneur de l’alliage afin qu’il soit mieux recyclable, explique le directeur du site. « Le projet se concentrera tout particulièrement sur la conception et le développement de portes automobiles en aluminium qui seraient 15 % plus légères que les solutions aluminium moyennes actuelles. »
Pour Willem Loué, recycler les pièces permet d’économiser l’énergie et de moins importer de matières premières. « C’est un peu le circuit court de notre industrie. Recycler ne demande que 5 % de l’énergie utilisée pour la fabrication d’un métal vierge. »
Le débitage des tôles aluminium destinées au marché de l’automobile. Document remis
Les bobines destinées aux marchés de la boîte boisson et de la boîte de conserve. Leur épaisseur est inférieur .''''"
PS: mon ancien employeur